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Le centre de santé de Malimaka dans le cinquième arrondissement de Bangui assiste entre 100 et 200 personnes par jour dont la majorité sont des bébés et des enfants. La plupart arrivent touchés par le paludisme, la diarrhée, les parasites et les infections respiratoires.

Ainsi l'eau, l'hygiène et l'assainissement sont essentiels. Il y a deux mois, il n’y avait pas  d’accès à l'eau. Maintenant Oxfam, grâce à des fonds Bekou, a installé un château d'eau qui assure un accès sécurisé et direct à ce bien essentiel pour y administrer convenablement les soins de santé. 

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Les professionnels de santé come Gisele peuvent se laver les mains après chaque visite. (c) Júlia Serramitjana / Oxfam

Les professionnels de santé come Gisele peuvent se laver les mains après chaque visite. (c) Júlia Serramitjana / Oxfam

Selon Marie Claude Zukundi, le Chef du Centre de Santé de Malimaka, avoir de l'eau est cruciale: «Nous n'avions pas de château d'eau et devions aller chercher de l'eau avec des bidons au point d'eau dans le quartier que nous transportions jusqu’ici. Mais les conditions de transport, parfois sous la pluie, n’étaient pas hygiéniques».

"Maintenant, les professionnels de santé peuvent se laver les mains après chaque visite. L'eau est très importante dans le système de santé, car elle empêche des infections et permet à ceux qui travaillent dans ce centre  de santé de continuer à traiter les patients en étant en bonne santé eux mèmes. Puisque nous avons de l'eau des maladies ont chuté de façon spectaculaire », dit-elle.

Oxfam a également reconstruit trois latrines et a commencer la construction de 3 puits dans le cadre du programme PRESU, financé avec des fonds Bekou et qui se déroule sur trois piliers: la cohésion sociale, les services de base et de relance économique.

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Oxfam a reconstruit trois latrines dans le cadre du programme PRESU. (c) Júlia Serramitjana / Oxfam

Oxfam a reconstruit trois latrines dans le cadre du programme PRESU. (c) Júlia Serramitjana / Oxfam

Le centre a dû fermer du 5 décembre au mois de mars pendant la crise de 2013. Pendant cette période, des unités médicales mobiles déplacées vers le centre ont été utilisés. Le quartier avait été abandonné et il n'y avait pas de sécurité. Puis, en septembre 2015 ils ont interrompu l'activité pendant deux ou trois jours, mais ensuite ils ont repris progressivement leurs activités.

"La situation sanitaire s'améliore progressivement grâce à la contribution des ONG et de l'effort quotidien des professionnels de la santé. Nous sommes reconnaissants pour le travail que Oxfam a fait ici », explique Marie Claude.

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Marie Claude Zukundi, Chef du Centre de Santé de Malimaka. (c) Júlia Serramitjana / Oxfam

Marie Claude Zukundi, Chef du Centre de Santé de Malimaka. (c) Júlia Serramitjana / Oxfam


Comme elle le signale, les consultations se sont multipliées pendant la crise parce que les gens étaient déplacés et n'avaient pas des conditions d'assainissement et d'hygiène adéquates: «L'environnement n’était pas salubre pour ceux qui ont fui leurs maisons et il y'a eu beaucoup de diarrhée et de maladies connexes à cause du manque d'hygiène. Par conséquent, nous essayons aussi d'avoir des sensibilisations interpersonnelles entre le médecin et le patient, de sorte que les patients soient conscients de l'importance de l'hygiène pour prévenir les maladies ", explique-t-elle.

Grace à toutes ces contributions, le centre peut continuer à fonctionner. Il fournit des soins gratuits pour les enfants âgés de 0 à 5 ans, pour les femmes enceintes et allaitantes et pour les urgences médicales. Les adultes et les plus de 6 ans sont admissibles à des médicaments gratuits. En outre, le centre fournit gratuitement des conseils et des matériaux de prévention pour le VIH / SIDA et le traitement de la tuberculose.