ROSA NL47 - Annexe 1: Dépenses publiques en recherche agricole en Afrique subsaharienne

Cet article est une annexe du Zoom du ROSA: "Le rôle de la recherche agricole pour le développement de l'agriculture et la sécurité alimentaire en Afriqus subsaharienne" publié en octobre 2013.

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Concernant l’Afrique subsaharienne (ASS), les dépenses publiques en recherche agricole ont stagné entre 1980 et 2000 autour de 1200M$. Depuis, ces dépenses sont en nette croissance et atteignent 1745M$ en 2008. Si on les ramène au PIB agricole, elles sont revenues au niveau des années 1980 avec environ un taux de 0,6 % du PIB agricole, c’est-à-dire un taux inférieur à celui de l’Amérique Latine (1,1 %) et des pays développés (3%) mais plus élevé que celui des pays asiatiques (0,4 à 0,5 %, y compris la Chine et l’Inde).

Il y a cependant d’importantes différences entre les pays de l’ASS. Le Nigéria, l’Ouganda et la Tanzanie sont les pays qui connaissent la plus forte croissance alors que les pays d’Afrique de l’Ouest francophones voient les investissements baisser. Les 8 pays qui ont le plus fort investissement en RD (recherche et développement) sont tous situés en Afrique de l’Est et australe, à l’exception notable du Nigeria et du Ghana, et représentent à eux seuls 70% des dépenses publiques de RD et 64 % des chercheurs de l’Afrique subsaharienne. Les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont des niveaux d’investissements nettement plus faibles en moyenne, et souvent plus dépendants des financements internationaux.