Les 50 ans du Parc National de Zakouma
3045 Km² de Nature Sauvage Africaine Intacte dans le Sud-Est du Tchad
Le Park National de Zakoumba a fêté ses 50 ans en 2013. Cette brochure nous donne un aperçu du parc, de son histoire, de la préservation de ses éléphants, et des aides internationnales qui ont permis le financement de projets pour lutter contre le braconnage et préserver l'environment. C'est en grande partie grace aux efforts de tels projets que ce park est devenu ce qu'il est aujourd'hui.
C'est en grande partie grâce aux efforts de tels projets que ce parc est devenu ce qu'il est aujourd'hui.
« La période troublée de la fin des années 70 au milieu des années 80 s'est caractérisée par une forte augmentation du braconnage, une épidémie de peste bovine et des dégradations importantes des milieux. Une mission de prospection conduite par le Dr. Pfeffer en 1986 décrivait le Parc comme un "cimetière d'éléphants" parsemé de crânes et de carcasses. Cependant, quelques gardes sont restés en poste, et sans aucun moyen, ont réussi à sauvegarder le noyau central du Parc et toutes les espèces animales - à l'exception du rhinocéros noir - préservant ainsi l'avenir du Parc. Sur la base de cette mission, un projet de réhabilitation du Parc a démarré en 1989 sur financement principal de la Commission européenne. Deux autres projets ont suivi : Le projet CESET (Conservation de l'Environnement du Sud-Est du Tchad) de 1993 à 2000 et le projet CURESS (Conservation et Utilisation Rationnelle des Ecosystèmes Soudano-Sahéliens), qui a démarré en 2001. Ce dernier a permis de renforcer le dispositif de protection du Parc, mais aussi de développer fortement les activités de suivi scientifique et de connaissance des écosystèmes et espèces animales, les activités de développement et de sensibilisation en zone périphérique ainsi que les activités liées au tourisme. L'évaluation indépendante réalisée en 2005 fait état de "résultats remarquables" et rares en terme de conservation, tout en soulignant la nécessité de passer encore un nouveau cap en renforçant la durabilité et la viabilité de la prise en charge du dernier écosystème sahélo-soudanien d'Afrique Centrale, demeuré pratiquement intact. C’est dans ce contexte qu’a été envisagé un accord de Partenariat Public Privé entre le gouvernement tchadien et la fondation sud-africaine African Parks Network (APN). » |
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