Micro-Finance fr
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Thematic Brief n°2
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Merci Jacques
MA CONTRIBUTION MICROFINANCE
Tellement de choses sont dites à propos de la microfinance. Il me plait de faire une contribuion qui approfondirait sans doute le point de la recherche effreinée d'une performance financière par les IMF, au détriment de leur vocation sociale. Cela a certainement des conséquences sur les IMF elles mêmes car il s'établit un problème de confiance des clients envers ces structures elles mêmes avec parfois des montants de crédits impayés assez élevées. Aussi, les clients eux mêms n'échappent pas à leur propre désintégration sociale, consécutive au poids de l'endettement par les crédits contractés auprès des IMF.
Mon brief s'intitule:
Dr. BAMBA, Lassiné, ScD
« Les déficits psychosociaux dans l’approche des institutions de microfinance : quelles conséquences pour les IMF et leurs bénéficiaires», octobre 2015
INTRODUCTION
En principe, la micro-finance suppose la possibilité d’octroyer du crédit à des entrepreneurs ne disposant pas d’une épargne ou d’un capital financier pouvant répondre aux besoins de financement de leurs activités. En Afrique et particulièrement en Côte d’Ivoire (BAMBA LASSINE, 2014), elle est généralement orientée vers les acteurs du secteur informel (artisans, détenteurs de petits commerces, commerçantes de produits vivriers, etc.). Au cours de ces dernières années, ces structures, au nom d’une viabilité financière sont engagées dans la recherche d’une performance et d’une rentabilité financière. Il s’en dégage une rupture épistémologique entre cette fonction financière et leur engagement à améliorer les conditions de vie de leurs clients, dû à une « forte financiarisation des rapports sociaux ». Pour preuve, sur la scène ivoirienne, les dernières IMF, à savoir ADVANS (crée en 2012) à un portefeuille de crédit de 500 K€. MICROCRED, qui opère depuis fin 2010 à un encours de crédit dépassant désormais 12 M €. Il est vrai, que, en général en Côte d’Ivoire, les IMF connaissent des difficultés, institutionnelles, juridiques, opérationnelles, mais surtout stratégiques (BAMBA LASSINE, OP cit) en termes de mécanismes d’encadrement de leurs clients. Trop souvent les approches se focalisent autour de l’encadrement financier, comptable, gestion, avec une faible attention sur le client en tant que personne humaine, relationnelle, sociale. Dans cette voie, le concept psychosocial dont nous parlons dérive de deux termes. « psycho » qui renvoie à l’esprit et à l’âme de la personne. Cela implique les aspects internes comme les sentiments, les pensées, les croyances, les attitudes et les valeurs. Quant à « social » il renvoie aux relations externes et à l’environnement de la personne. Cela comprend les interactions avec les autres, les attitudes sociales et les valeurs culturelles et l’influence sociale de la famille, des pairs, de l’école et de la communauté. En réalité L’intérieur (psycho) et l’extérieur (social) interagissent et s’influencent mutuellement. Quand on le considère de cette façon, chaque comportement, bon ou mauvais, a une raison derrière lui liée aux besoins satisfaits ou non satisfaits. Quelles peuvent être les incidences négatives d’un faible encadrement psychosocial des clients, à la fois sur la viabilité des IMF, que celle des conditions de vie des clients ?
1- LE FAIBLE ENCADREMENT PYCHOSOCIAL DES CLIENTS EST UN DETERMINANT DES IMPAYES AU SEIN DES IMF
Les risques inhérents à l'activité des IMF sont nombreux mais surtout financiers en termes de gestion des actifs et des passifs, impayés. C'est cette dernière catégorie de risque qui intéresse le plus souvent les bailleurs de fonds, qui doivent s'assurer de la viabilité financière de l'institution et sa capacité à recouvrir ses créances. Les ratios de recouvrement au sein des IMF ont une importance cruciale. L'indicateur le plus souvent utilisé pour mesurer la qualité du portefeuille est le «Portefeuille à Risque » (PaR) qui mesure la partie du portefeuille affectée par les impayés, en pourcentage du portefeuille total. On choisit généralement d'utiliser le PaR à 30 jours, ce qui correspond au pourcentage de l'encours de tous les crédits présentant des arriérés de paiement excédant 30 jours. En Côte d’Ivoire, quelques IMF se font particulièrement remarquées par l’important retard de plus de 30 jours qu’elles ont enregistré. C’est notamment le cas de la MUDEC qui en 2002 et 2003 avait respectivement un PaR>30 jours de 241,64% et de 18,39% ; de la RCMEC qui elle enregistrait un retard de paiement de plus de 30 jours de 46,17% pour l’année 2008 et 59,62% en 2009 (, Clara ATALLAH et Omar EL HYANI, Mai 2009).
Ces deux verbatim sont illustratifs :
1- « Des femmes ont demandé crédit, quand ont leur a donné l’argent, elles n’ont pas remboursé. La structure [la structure de microcrédit] n’a pas eu d’autres moyens de rentrer dans ses fonds ce qui fait que pour avoir crédit maintenant c’est difficile ». Bénéficiaire 1
2- « Aujourd’hui, ce qu’on constate c’est que plusieurs femmes ont pris l’argent et elles n’ont pas remboursé ça fait que quand tu demandes crédit pour qu’on te donne il faut convaincre par A+B les agents de crédits… C’est vraiment difficile pour nous d’avoir des crédits consistants ». Bénéficiaire 2
A l’analyse, l’octroi des crédits par les IMF à l’endroit des opérateurs du secteur informel n’est pas sans lien avec la qualité des relations entre les institutions prêteuses et les emprunteurs. En Côte d’Ivoire, certes, les différentes crises politico-militaires ont provoqué un effritement de la confiance dans le corps social. Cependant, cet affaissement de la confiance ne se situe pas seulement au niveau des relations interethniques ou communautaires. Il s’observe aussi dans les relations interpersonnelles ainsi que dans celles entre les acteurs sociaux et les institutions et vice-versa (N’GORAN KOFFI PARFAIT, GRODJI KOUAME FELIX, 2013). Dans le secteur de la micro-finance, la crise a affecté les relations entre les IMF et les emprunteurs et provoqué une baisse au niveau de la distribution des microcrédits. Or la confiance est une ressource fondamentale dans le développement de relations productives entre les acteurs économiques, mais aussi un facteur clé de la performance économique, car selon (FUKUYAMA 1994), elle permet de réduire l’incertitude.
2 LE CHAINON MANQUANT DANS LES STRATEGIES DES IMF : LA DIMENSION SOCIALE DU CLIENT ET DE SON PROJET
Peu d’IMF, au nom de leur viabilité économique et financière, accordent peu d’attention à la dimension sociale et humaine de leurs clients. Cela se ressent même dans la composition du personnel recruté par ces IMF (agent de crédit, comptable, contrôleur financier, etc..), qui pour la plupart veillent à garantir le processus d’octroi de crédit et de recouvrement des créances auprès des bénéficiaires. En Côte d’ivoire, quasiment dans les IMF (BAMBA LASSINE, Op cit), aucune ne dispose d’un Personnel Social (Conseiller communautaire, Conseiller Psychosocial, Educateur Spécialisé, Assistant Social, etc.). Cela démontre de la faible « attention sociale » des IMF vis-à-vis de leurs clients, au détriment de la rentabilité financière. Or à l’analyse, la prise en compte des facteurs humains des bénéficières peut favoriser une réussite de leurs différents projets, ce qui garantirait un bon taux de recouvrement des fonds par les IMF. On observe que des facteurs tels le profil de l’entrepreneur, les relations, formelles et informelles qu’il établit dans sa famille, avec son environnement ainsi que le type de projet sont des facteurs influents dans la viabilité et la pérennité de l’entreprise d’un emprunteur. Par exemple, les personnes issues d’une situation de chômage ainsi que les « inactifs », cumulent un certain handicap et les entreprises qu’ils créent sont donc, a priori, plus fragiles. La motivation de l’entrepreneur est un premier facteur souvent décisif. A cela, s’ajoute sa détermination initiale, son aptitude à mener le projet à son terme, à rebondir en cas d’aléas, à adapter son projet aux évolutions de l’environnement. Intervient ensuite l’expérience du client dans le domaine d’activité. LEVESQUE B. et MENDELL M. (2000). Parlant de l’environnement social de la personne et de l’entreprise, il est démontré généralement que l’environnement familial et l’entourage proche jouent un rôle certain. Il est fréquent que les conjoints(e)s, enfants ou ami(e)s collaborent à différentes opérations dans l'entreprise (ménage, comptabilité, réception, livraison, etc.) comme le soutiennent.
3- L’ACCOMPAGNEMENT PSYCHOSOCIAL FAVORISE LA RESILIENCE DES CLIENTS ET LA VIABILITE DE LEURS ENTREPRISES PROFESSIONNELLES
En 2014, AVSI CI a réalisé une étude de capitalisation sur les activités génératrices de revenus en faveur des opérateurs du secteur informel affectés et/ou infectés par le VIH/sida. L’un des résultats pertinent était que plusieurs entreprises de clients étaient pérennes et fonctionnait encore grâce à un « accompagnement psychosocial ». D’abord, en postulat, la vulnérabilité sociale, relationnelle, économique des opérateurs du secteur informel, induit négativement leur aptitudes et motivations à s’engager des activités économiques pérennes. Ces opérateurs se caractérisent par une faible confiance en soi et une incertitude dans leur choix ou types d’activités à mettre en place. C’est en cela que le rôle des Opérateurs Sociaux (Assistant Sociaux, Educateurs Spécialisés, Conseillers Communautaires, etc.) devient important et prend tout son sens dans un mécanisme d’encadrement à mettre en place par les promoteurs des IMF. Au même titre que les encadreurs financiers, agents de crédits, agents de prêts, etc., ces opérateurs sociaux auront la charge d’accompagner les clients dans leurs familles, leurs ateliers, leurs commerces, leurs relations intra communautaires. Cela permettra et aura l’avantage d‘instaurer et renforcer la confiance entre les IMF et leurs clients. Pour preuve, en nous (AVSI CI, 2014) interrogeant sur l’impact du suivi sur les AGR entreprises par les opérateurs du secteur informel, nous nous sommes rendus compte que tout d’abord, le suivi social hebdomadaire effectué par les Assistants Sociaux se faisait à travers des visites dans les familles, et dans les entreprises, allant parfois jusqu’à la gestion des conflits familiaux entre conjoints, ou entre parents et enfants. Ce suivi prenait la forme d’un paquet de services psychosocial « pré » ou « post » c'est-à-dire avant l’octroi des fonds d’AGR et se poursuivait tout au long du parcours entrepreneurial. Par ailleurs, selon les données de notre enquête, 223 sur 249 bénéficiaires interrogés soit 90% ont reconnu avoir bénéficié au moins d’une visite des Assistants Sociaux et Conseillers Communautaires. Il ressort également le taux d’échec de l’activité chez les bénéficiaires ayant reçu au moins une visite sociale est très faible (7%) contrairement à ceux n’ayant pas reçu de visite qui est de 15%. Il est à considérer que l’accompagnement psychosocial des bénéficiaires d’AGR chez les personnes vulnérables du secteur informel est un facteur de réussite et de pérennisation des activités économiques. La faiblesse ou la quasi inexistence de mécanismes sociaux d’accompagnement explique sans doute les dérives de la microfinance (ISABELLE GUERIN, 2015).
CONCLUSION.
Les IMF sont résolument engagés vers une forte financiarisation de leurs pratiques vis-à-vis de leurs clients (épargne, crédit, assurance, transferts monétaires…) et autres approches de mobilisation de fonds afin de garantir leur viabilité économique. Ceci les empêche de développer ou d’utiliser les opportunités en matière de renforcement social de leurs clients, qui sont autant des acteurs économiques que Sociaux, relationnels, familiaux. En réponse à une certaine vulnérabilité qui les affecterait, ces opérateurs du secteur informel aspirent à bâtir leur propre résilience, à regagner leur confiance en soi et à renforcer leur motivation et détermination. Autant les IMF collaborent avec les banques, le secteur privé, il serait utile de renforcer leur collaboration avec les spécialistes du secteur social, Assistants Sociaux, Educateurs Spécialisés, etc., surtout pour leurs clients du secteur informel potentiellement vulnérables. L’opportunité d’un paquet d’appui psychosocial pour les IMF est d’intérêt stratégique dans la recherche de la résilience des opérateurs. En réalité, ce soutien psychosocial est une relation d’aide basée sur l’écoute (PNOEV, 2012), l’expression et l’observation en vue d’aider les clients vulnérables des IMF, à surmonter les difficultés qui perturbent leur équilibre psychologique et entravent leur adaptation sociale et entrepreneuriale.
Ce que tu développes dans ton analyse est assez alarmant mais représentatif de l'évolution des IMF. Il y a quelques années les ONG pouvaient également faire du micro-crédit avec l'avantage d'être plus disponibles pour ce soutien psychosocial. Depuis lors, afin d'avoir un support des donateurs et pour suivre les recommandations de CGAP, seules organismes financiers sont éligibles. (corrigez moi si je me trompe). Et effectivement, maintenant se sont de vrais banques qui sont derrière les IMF, avec tous les principes d'efficacité qui vont avec ce type de fonctionnement. Mais y a t il moyen de faire autrement? Est ce que le pendule pourrait/devrait retourner dans l'autre sens?
Est ce qu'il existe pour la Côte d'Ivoire, une liste des IMF avec les taux pratiqués dans le cadre d'une demande de prêts pour une personne/entreprise travaillant dans l'économie informelle? Merci8
Taux d'intérêt IMF en Côte d'ivoire
Les pays de l’union monétaire de l’Afrique de l’Ouest, parmi lesquelles la Côte d’Ivoire compte, ont fixé un plafonnement des taux d’intérêt des IMF à 27%. Dans son application, cette loi est assez controversée tout de même. Certains pensent qu’elle est limitative care ne tient pas trop compte des charges d’exploitations des IMF qui sont environ de 25%.
En général en Cote d’Ivoire, la durée moyenne des prêts accordés par les microfinances est inférieure à un an. Le taux d'intérêt varie selon les objectifs et les cibles des institutions. Il atteint 20% parfois. Le taux moyen pratiqué étant de 19% quand le taux d'usure en vigueur est de 27% dans le pays. Ramené à un taux d'intérêt effectif, il peut atteindre 25%.
De plus en plus, de nouvelles approches par les IMF se développent avec des taux fixés sur les capitaux restant dû, variant entre 1% et 1,6% par mois.
Est ce que quelqu'un pourrait fournir les taux d'intérêts appliqués par la Grameen Bank et par SEWA?
En Côte d'Ivoire, le taux "Ramené à un taux d'intérêt effectif, peut atteindre 25%". Je ne suis pas sûr de comprendre l'expression "ramené à un taux effectif". Faut-il le faire également pour Grameen et SEWA?
Il me semble que ces taux sont usuraires!. et donc difficile à rembourser pour tout le monde! Comment est-ce que cette micro-finance peut-elle être appréciée et attirante?
Il ne faut pas s’étonner du niveau élevé des taux d’intérêt pratiqués dans la micro-finance.
Plus faibles sont les montants des crédits octroyés, plus dispersés et difficilement localisables sont les bénéficiaires (par exemple quartier du fleuve, derrière la mosquée, après le garagiste, la petite porte derrière le manguier) et plus élevés sont les coûts de recouvrement. Dans le secteur du micro-crédit, le remboursement est théoriquement « portable » (c’est le bénéficiaire qui se présente au guichet pour rembourser), mais il est le plus souvent « quérable » (c’est l’institution de micro-finance qui se présente au domicile ou au lieu de travail du bénéficiaire pour se faire rembourser) pour tenir compte du fait qu’on ne peut demander aux agriculteurs par exemple de faire le déplacement à la ville pour cela. Autrement dit le coût du micro-crédit, son taux d’intérêt est élevé, et comme l’indique Bamba peut atteindre les 25%. C’est un des handicaps de la pauvreté : les pauvres n’ont pas accès aux crédits à faible taux d’intérêt. Et lorsqu’ils en sont réduits à s’endetter, ils n’ont généralement guère le choix et doivent s’en remettre aux usuriers.
Mais la question sociale soulevée par Bamba pointe bien du doigt les dérives de la financiarisation de la micro-finance. A l’origine, la micro-finance prend naissance dans les associations communautaires d’entraide (tontines) où tout le monde se connaît, épargne et emprunte en fonction de ses moyens, et où les relations sont basées sur la confiance. Lorsqu’on passe à une échelle plus vaste, cette connaissance et cette confiance mutuelles disparaissent. Les relations deviennent impersonnelles. Il n’y a guère que quelques institutions comme SEWA qui parviennent à maintenir ce lien de confiance tout au long du processus d’élargissement et d’approfondissement de l’institution où les emprunteurs se déconnectent progressivement des épargnants. D’où l’importance de l’accompagnement psycho-social souligné par Bamba.
Enfin, il faut bien distinguer les trois fonctions essentielles de la micro-finance (et ses institutions ne les pratiquent pas forcément toutes les trois ensemble) : 1) la collecte de l’épargne ; 2) le micro-crédit destiné à financer des activités productives qui peuvent garantir le remboursement ; 3) la micro-assurance qui sert à financer des dépenses de consommation (en cas de maladie, de perte de récolte, ou tout simplement de dépenses exceptionnelles).
L'analyse de Jacques est pertinente et conforte mes questions soulevées. De plus en plus, dans ce vaste champ dynamique, économico-informatique, et les TIC, il reste aussi évident que la microfinance doit aaussi faire ses "mues" et s'adapter aux contraintes, mais surtout tirer les opportunités pour continuer à exister. Pourquoi pas , devenir des futurs "caméléons" dont parle Jacques dans son analyse sur le secteur informel.
Je veux parler ici finance électronique, (en côte d'ivoire, quasiment toutes les compagnies de téléphone mobile ont développé des systèmes de compte d'épargne téléphonique, qui atteignent parfois des dépots sur compte de 500.000 f cfa (1.000 usd). Cette situation modifie de plus en plus le comportement d'épargne des populations. Comparé aux IMF, les populations trouvent en ces sytèmes de finance électronique un côut d'opportunité intéressant (diminutions de frais de transpport pour se rendre à une agence de microfinance, pas papiers administratifs à remplir, frais de gestions quasiment inexitants, maitrise par soi de ses mouvements financiers, etc...). A l'évidence, cette tendance réduit le protefeuille et l'assiette de l'épargne éventuel que pourrait mobiliser les IMF.
Mais ce processus ne va pas s'arrêter et les IMF doivent chercher à concilier leurs objectifs économiques, financiers, sociaux (??) et cette exigence du moment.
Bamba