EU Delegation Gender Activities in Guinea Bissau
Discussion details
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1)« Pour un environnement juridique, institutionnel et sociocommunautaire protecteur des droits des femmes et des filles dans les Régions de Bafata, Gabu Oio et Bijagos / Bubaque en Guinée -Bissau »/
-Implémenté par UNICEF
-36 mois
-300,000 EUR
Objectifs de l'action |
Objectif global : Contribuer á la mise en place d’un environnement juridique, institutionnel et sociocommunautaire protecteur des droits des femmes et des filles dans les Régions de Bafata, Gabu Oio et Bijago/Bubaque en Guinée Bissau. Objectifs spécifiques 1.Renforcer le cadre juridique, les capacités d’intervention, les réponses institutionnelles et sociocommunautaires pour la lutte contre les atteintes aux DFF et les pratiques néfastes; 2. Susciter l’émergence des comportements favorables au respect des Droits des Femmes et des Filles (DFF) |
Groupe(s) cible(s)[1] |
Parlementaires, Membres du Gouvernement, Acteurs du système judiciaire, Acteurs institutionnels (Education, Santé, Etat Civil, …) Leaders traditionnels et religieux, les intervenants du de l’Association des Amis des Enfants , , du Comité national de Lutte contre les Pratiques Néfastes, Intervenants del’Observatoire des Droits Humains, de la Démocratie et de la Citoyenneté et des Organisations de la Société Civile, adeptes et commettants des pratiques néfastes. |
Bénéficiaires finaux[2] |
·Les femmes et les filles des Régions à fortes incidence des pratiques de mutilations génitales féminines, des mariages précoces et / ou forcés et de violences domestiques (Bafata, Gabu, Oio et Bijago/Bubaque) |
Résultats estimés |
1.Les capacités de 200 Leaders communautaires, membres des Comités de Gestion Communautaire (CGC) et des intervenants des ONG sont renforcées pour la promotion des DFF, la prise en charge des victimes et le suivi des interventions ; 2.Quatre Unités Régionales d’Intervention chargées de la prise en charge des cas de violences domestiques de mariage forcés et précoces et MGF sont fonctionnels dans les Régions de Bafata, Gabu, Oio et Bijago/Bubaque ; 3.Un Centre d’Accueil pour Femmes et Filles Victimes de Violence est fonctionnel dans la Région de Gabu 4.Quarante (40) Comités de Gestion Communautaire sont fonctionnels dans les Régions de Oio et de Bijago/Bubaque et mobilisent les communautés pour la promotion des DFF et l’abandon des pratiques néfastes |
Activités principales |
1.Conduite d’une enquête CAP et mise en place d’une base de données sur les DFF et les pratiques néfastes ; 2.Renforcement des capacités des intervenants (Facilitateurs, Superviseurs, Coordonnateurs et personnel technique des URI) 3. Appui technique à l’élaboration des projets de textes d’application de la loi contre les MGF (et éventuellement) de la Loi contre les violences contre les femmes et les enfants 4.Appui à la mise en place de 4 Unités Régionales d’Intervention (URI) de prise en charge des victimes des pratiques néfastes et de promotion des DFF ; 5.Appui à la mise en place du Centre d’Accueil pour Femmes et Filles Victimes de Violence ; 6.Appui à la mise en place et au fonctionnement de 40 mécanismes communautaires de promotion des DFF et de prévention des pratiques néfastes dans les Régions de Oio et de Bijago/Bubaque. |
L’Action s’inscrit dans une perspective de réponses institutionnelles et sociocommunautaires pour la lutte contre les atteintes aux DFF et les pratiques néfastes avec le renforcement du rôle de la Société Civile et un engagement accru des sphères de prise de décision. Un renforcement de capacités qui pourrait impulser la mise en place d’un environnement juridique, institutionnel et sociocommunautaire protecteur des DFF, et apporter des réponses durables aux problèmes de violences domestiques, de mutilations génitales féminines, et de mariages précoces et/ou forcés.
L’Action comporte une composante éducation aux droits des femmes et des filles, une composante curative et réparatrice avec la prestation de services d’assistance juridique et psychosociale aux victimes et un volet mobilisation communautaire pour susciter l’émergence des comportements favorables au respect des Droits des Femmes et des Filles (DFF).
·Une enquête CAP sur les Droits des femmes et des Filles dans les régions de Gabu, Bafata, Oio and Bolama/Bijagos a été réalisée, pour identifier et renseigner les indicateurs de la situation initiale et renforcer les actions de promotion des DFF et de lutte contre les pratiques néfastes en Guinée Bissau. La disponibilité de données fiables permettra de planifier, de suivre, d’évaluer les programmes et de produire des rapports de qualité sur la situation des DFF et des pratiques néfastes en Guinée Bissau.
·4 Unités Régionales d’Intervention (URI) de prise en charge des victimes des pratiques néfastes et de promotion des DFF sont mise en place et, les protocoles de partenariat avec les ONG chargées de la mise en œuvre des actions sur le terrain, notamment l'AMIC pour les régions de Gabu et Bafata et ODHDC pour Farim et Bolama / Bijagos, ont été signés.
·Le Centre d’Accueil des Femmes et Filles Victimes de Violence qui a pour objectif, offrir aux victimes l’opportunité de préserver leur intégrité physique et de recevoir les soins et l’encadrement requis et aussi fonctionnelle dans la région de Gabu.
·40 mécanismes de gestion communautaire ont été identifié dans les régions l’action et sont chargées : (i) de mener des consultations communautaires pour la transformation des normes sociales néfastes aux DFF ; (ii) d’initier les activités génératrices de revenus ; (iii) d’engager les leaders religieux à adopter des fatwas interdisant les formes de violation des DFF, et (iv) d’identifier et référer les femmes et filles victimes de violence au CAFFVV.
oJusqu’à ce moment, les 40 communautés ont été identifiées et sensibilisées sur le but du projet et leur rôle dans le même. De même, plusieurs cas de violence contre des femmes et des filles ont été résolus à travers la médiation familiale et orientation judiciaire, notamment 16 cas de mariages forcés, 5 cas de viol de mineurs et 11 cas d'abus et de négligence (Janvier 2014).
·Des sessions de renforcement de capacités techniques des agents d’intervention de l’AMIC, de l’ODHDC, des Facilitateurs, des Assistants Judiciaires et des Assistants Sociaux du projet sont en cours de réalisations dans les domaines suivants: (i) de la communication pour le changement des comportements, (ii) de la transformation des normes sociales néfastes, (iii) de l’appui psychosocial aux victimes, (iv) de l’assistance judiciaire aux victimes d’atteintes aux DFF, (v) de l’alerte rapide, (vi) de la référence des victimes aux services de base (rattrapage scolaire, suivi des problèmes de sante lies aux MGF) et (vii) du suivi de la mise en œuvre des activités.
2)Strengthening the rights of girls to protect themselves against genital mutilation
Implemented by PLAN INTERNATIONAL
-36 months
-300,000EUR
Objective of the action |
Overall objective: To enhance effective respect for human rights and especially the rights of women and girls in Guinea-Bissau. Specific objectives: (1) Promote a culture of respect for human rights in 40 communities in Guinea-Bissau with special emphasis on the practice of FGM.
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Target Group(s)[3] |
10 NGOs working in the area of human rights, 24 health technicians of the regional hospitals Bafata and Gabu, 100 teachers of primary and secondary schools, 40 community midwives and 40 FGM practitioners, 80 traditional and religious leaders; 1,200 children of 40 members of Child Participation Groups (GPI), 30 journalists and other media professionals, at least 120 girls and women suffering from complications related to FGM. |
Final Beneficiaries[4] |
At least 80,000 people living in 40 target communities, particularly among which 14,400 students in 80 schools. 30,000 girls not yet excised across the country, as well as girls and women victims and suffering from FGM related complications. |
Reference |
Indicators |
Update |
R1. Improved capacity of civil society organizations to promote the abandonment of FGM |
proportion of persons who think that FGM is a healthy practice |
14 national NGOs including project implementing partners, were trained on human rights, gender, FGM consequences and non-confrontational community-animation technique. They used the skills gained to raise awareness of the dangers of negative socio-cultural practices among 40 targeted communities. |
R2. Improved capacity of regional health structures (Gabu and Bafata) to give assistance to women suffering from health complications of FGM |
proportion of women and girls assisted at least once who continue to use the service center in case further treatment is necessary |
Four doctors attended a training of trainers’ workshop on specialized care and assistance to victims of FGM. This was cascaded to 20 health professionals including doctors, nurses and midwives in regions of Gabu Bafata regions. In addition, two health centers (one in Bafata and one in Gabu) were rehabilitated and equipped with medicine and health related equipment. However, the two health centres are not yet opened because of non-availability of medical equipment in the local market, these were later purchased abroad and the action is awaiting delivery. A MoU was signed with the Regional Director of Bafata and Gabu to ensure local ownership and sustainability of the action. |
R3. Increased understanding of the concept of human rights and of the consequences of FGM at Community level |
proportion of persons who think that FGM is a recommendation of Islam |
The action conducted awareness campaigns on the connotations of FGM with Islam. Thus, a multi-media approach was used including, animators from partner NGOs, radio, i.e drama, adverts and debates. |
proportion of persons who think that FGM is a tradition |
Over nearly three years of project implementation, community animators from partner NGOs promoted awareness campaigns including djumbais through which various thematic areas regarding the practice and other forms of violence were discussed. Radio thearter and debates were also broadcasted in local languages. This was coupled with distribution of Information, Education and Communication materials (19 000 booklets and 11 000 posters) in public places such as, schools and health centers. As a result, positive impact was noted, for example; Sawcunda community publicly declared abandonment of the FGM practice, and other 15 communities have expressed intention to announce abandonment of the practice. |
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proportion of persons who think that FGM supports integration of women in society |
To be determined by the End of Project Evaluation. |
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R4. Systematic documentation of FGM cases in 40 target communities |
Number of cases of FGM denunciated and registered in 40 communities |
A baseline study on the practice of FGM was carried out in the 40 target communities and the results were used as results indicators’ benchmarks. The Action developed a case management system with technical support from Plan-WARO and meaningful participation on local partners. To date no FGM cases have be captured by the action. |
R5. Advocacy for the implementation of the law prohibiting FGM and the adoption of human rights content in the school curriculum. |
Number of cases of FGM judged and sentenced |
Despite high level of awareness about the negative effects of FGM practice on the health of women, to date, no FGM cases were registered with the action. This could be as a result of probably change of strategy of conducting practice, which is now more discreetly and secondly, because whistleblower fear retaliation by FGM practitioners. |
Revised school curriculum incorporate human rights |
This action was not carried out due to the political situation after April 12, 2012. However; the discussions on reactivating the process with relevant authorities are slowly gaining momentum.. |
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