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Discussion details

Posted on UNESCO
Created 02 September 2014

UNESCO Press Release No.2014-104

International Literacy Day 2014:

Literacy and Sustainable Development

Paris, 02 September—International Literacy Day 2014 will be celebrated worldwide on 8 September under the theme Literacy and Sustainable Development. The Day will be “an opportunity to remember a simple truth: literacy not only changes lives, it saves them,” explains the Director-General of UNESCO, Irina Bokova, in her message for the Day.

Literacy Day will start with the award ceremony in Dhaka for this year’s five UNESCO Literacy Prizes, attended by the Prime Minister of Bangladesh, Sheikh Hasina, and the Director-General of UNESCO, Irina Bokova.

It will continue with the International Conference Girls’ and Women’s Literacy Education: Foundation for Sustainable Development, organized by the Government of Bangladesh and UNESCO, and opened by the Prime Minister and Director-General. The conference takes place within the framework of the UN Secretary General’s Global Education First Initiative (GEFI) whose Champion Countries* are expected to have high level representatives at the Conference.

Representatives from several United Nations organizations will also take part in the conference alongside donors, including international financial institutions, national and international non-governmental organizations and the private sector.

They will draw the world’s attention to the importance of girls’ and women’s literacy and education for sustainable development, contributing to the new international development goals that will come into effect in 2015. Almost two-thirds of the world’s 781 million illiterate adults are women, with no progress in reducing this share since 1990.

In a number of sessions, participants will reflect on girls’ and women’s education and literacy as conditions for lifelong learning and sustainable development, drawing on experiences from Bangladesh and around the world, as well as the findings of the 2013/14 Education For All Global Monitoring Report (GMR). Evidence from the report shows, for example, that if all women had a primary education, child mortality could fall by a sixth and maternal deaths by two-thirds. Child marriages would fall by 14% if all girls in sub-Saharan Africa and South and West Asia had primary education, and by 64% with secondary education.

Poor quality education is leaving a legacy of illiteracy more widespread than previously believed: one in four young people—175 million adolescents—is unable to read a single sentence. Based on current trends, the GMR projects that it will take until 2072 for the poorest young women in developing countries to learn to read.

But even in high-income countries, education systems are failing significant minorities. In New Zealand, almost all students from rich households achieve minimum learning standards in grades 4 and 8, but only two-thirds of poor students do. Many immigrants in rich countries are also left behind: in France, for example, fewer than 60 per cent of immigrants have reached the minimum benchmark for reading.

Despite slow global progress in reducing the number of illiterate adults, there are examples of success. In Bangladesh, women’s literacy more than doubled from 1990 to 2011. In Ethiopia, the number of literate young people increased by nearly 20 per cent between 2000 and 2011.

This year’s activities focus on the links between literacy and sustainable development. They underscore the power of literacy to enable people to make choices that promote economic growth, social development and environmental integration. Literacy is the basis for lifelong learning and plays a crucial role in the creation of sustainable, prosperous and peaceful societies.

“We must invest more,” states the Director-General of UNESCO. “I appeal to every Member State and all our partners to redouble efforts – political and financial – to ensure that literacy is fully recognized as one of the most powerful accelerators of sustainable development.”

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Events marking Literacy Day will be held in many countries around the world. See our webpage

For more information about countries’ progress towards achieving EFA objectives, see UNESCO’s annual Education for All Monitoring Report

* Andorra, Australia, Bangladesh, Benin, Brazil, China, Croatia, Denmark, Ethiopia, Guyana, Mozambique, South Africa, Tunisia, and the United States of America

Communiqué de presse de l’UNESCO N°2014-104

Journée internationale de l’alphabétisation 2014

Alphabétisation et développement durable

Paris, 1er septembre- La Journée internationale de l’alphabétisation 2014, célébrée le 8 septembre, aura cette année pour thème : Alphabétisation et développement durable. La Journée « est une occasion de rappeler cette simple vérité : l’alphabétisation change la vie et même davantage, elle en sauve », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, dans le message délivré à l’occasion de la Journée.

La Journée s’ouvrira par la cérémonie de remise des cinq Prix UNESCO d’alphabétisation qui aura lieu à Dacca, en présence du Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, et de la Directrice générale de l’UNESCO. Elle se poursuivra par une Conférence internationale intitulée L’alphabétisation des filles et des femmes : Fondations pour un développement durable, organisée par le gouvernement du Bangladesh et l’UNESCO. Cette conférence, qui sera ouverte par le Premier ministre du Bangladesh et la Directrice générale, s’inscrit dans le cadre de l’Initiative mondiale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’éducation avant tout. Elle bénéficiera de la présence de hauts-représentants des « Pays champions »* de cette initiative.

Les représentants de plusieurs organisations des Nations Unies prendront également part à cette conférence aux côtés de représentants des donateurs, notamment des institutions financières internationales, des organisations internationales non-gouvernementales et du secteur privé.

Ils mettront l’accent sur l’importance de l’alphabétisation des filles et des femmes et de l’éducation au développement durable, apportant ainsi leur contribution aux nouveaux objectifs internationaux du développement qui prendront effet en 2015. Près de deux-tiers des 781 millions d’adultes illettrés dans le monde sont des femmes. Cette proportion n’a pas diminué depuis 1990.

Au cours des différentes sessions, les participants montreront que l’éducation et l’alphabétisation des filles et des femmes sont des conditions de l’éducation tout au long de la vie et du développement durable, en s’appuyant sur les expériences mises en place au Bangladesh et dans le monde ainsi que sur les résultats du Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous (EPT) 2013/14. Le rapport met ainsi en évidence que si toutes les femmes bénéficiaient d’une éducation primaire, la mortalité infantile pourrait diminuer d’un sixième et la mortalité maternelle de deux-tiers. Les mariages précoces pourraient baisser de 14% si toutes les filles d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud et de l’Ouest recevaient une éducation primaire et de 64% si elles recevaient une éducation secondaire.

Une éducation de faible qualité se traduit par un illettrisme plus répandu qu’on ne le pensait jusque-là : un jeune sur quatre –soient 175 millions d’adolescents- est incapable de lire une phrase entière. A partir des données actuelles, le Rapport mondial sur l’EPT prévoit qu’il faudra attendre 2072 pour que les jeunes femmes les plus pauvres des pays en développement puissent apprendre à lire.

            Mais même dans les pays à hauts revenus, les systèmes éducatifs laissent de côté certaines populations. En Nouvelle-Zélande, pratiquement tous les élèves issus de milieu favorisé atteignent le niveau d’apprentissage minimal en 4e et 8e année de scolarité, contre seulement deux-tiers pour les élèves issus de milieu défavorisé. Il en va de même pour de nombreux immigrants dans les pays riches : en France par exemple, moins de 60% des immigrants maîtrisent pleinement la lecture.

Malgré la lenteur des progrès observés au niveau mondial dans la réduction du nombre d’adultes illettrés, des succès existent. Au Bangladesh par exemple, l’alphabétisation des femmes a plus que doublé entre 1990 et 2011. En Ethiopie, le nombre de jeunes alphabétisés a augmenté de près de 20% entre 2000 et 2011.

Les activités prévues cette année souligneront les liens existant entre l’alphabétisation et le développement durable. Il s’agit de montrer comment l’alphabétisation peut permettre aux personnes de faire des choix qui favorisent la croissance économique, le développement social et l’intégration environnementale. L’alphabétisation est la base de l’éducation tout au long de la vie et joue un rôle déterminant dans la création de sociétés durables, prospères et pacifiques.

« Nous devons investir davantage, a déclaré la Directrice générale, et j’appelle tous les Etats et tous nos partenaires à redoubler d’efforts – politiques et financiers – pour que l'alphabétisation soit pleinement reconnue comme l’un des plus puissants accélérateurs de développement durable ».

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De nombreux événements sont organisés partout dans le monde à l’occasion de la Journée. Pour en savoir plus, consultez notre page web sur la Journée internationale d’alphabétisation 2014.

Pour plus d’information sur les progrès enregistrés par les pays pour atteindre les objectifs de l’Education pour tous, consultez le Rapport mondial de suivi sur l’éducation pour tous.

*Afrique du Sud, Andorre, Australie, Bangladesh, Bénin, Brésil, Chine, Croatie, Danemark, Etats-Unis, Ethiopie, Guyana, Mozambique, Tunisie.