Description
Context:
Suite à l'adoption de la constitution de 2011, le Maroc a lancé une série de réformes visant à promouvoir une plus grande transparence et responsabilité en matière de politiques publiques, tout en renforçant la participation des citoyens aux politiques et programmes publics. Ces efforts comprennent l'adoption de la loi n° 31-13 du 22 février 2018 relative au droit d'accès à l'information qui a ouvert la porte au Maroc pour rejoindre le Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), ce qui illustre la volonté des pouvoirs publics de faire progresser le niveau de responsabilité démocratique. De telles initiatives de réforme jouent un rôle central pour garantir le succès du nouveau modèle de développement , qui dépend fortement de la mise en place d'une gouvernance efficace, responsable et transparente, capable de répondre aux ambitions du citoyen marocain- en particulier dans les zones rurales et périphériques.
En effet, ces efforts constituent les fondements de la promotion de la bonne gouvernance, transparence et la lutte contre la corruption. Dans ce cadre, la participation effective de la société civile ainsi que son intégration dans ces efforts nationaux sont nécessaires pour promouvoir une véritable culture de lutte contre la corruption.
L'action:
Cette action vise à renforcer la capacité d'influence des OSC en matière de plaidoyer, ainsi que de suivi et d'évaluation des politiques publiques de transparence et de lutte contre la corruption au Maroc, en coopération avec les autorités publiques et les institutions indépendantes, y compris le Parlement. Elle repose sur l'hypothèse centrale selon laquelle le suivi des politiques fondé sur des données probantes peut insuffler un élan décisif la coordination, à la collaboration et au dialogue indispensables entre la société civile, les citoyens et les autorités publiques impliquées - en particulier dans les régions où, d'une part, les processus publics font l’objet d’une supervision encore limitée et où, d'autre part, des avancées tangibles en matière de transparence semblent possibles.
L'approche du projet consiste à :
1. Développer des solutions civiques techniques pour la promotion de la transparence des politiques publiques et la participation des citoyens;
2. L'utilisation de la méthodologie INSPIRED pour permettre un dialogue inclusif et participatif sur les politiques publiques;
3. Assurer l'inclusion des groupes sous-représentés.
Le consortium, composé de European Partnership for Democracy (EPD), Impact for Development (IFD) et Westminster Foundation for Democracy (WFD) a été créé dans le but de combiner leurs forces respectives - suivi et dialogue politique inclusif, solutions techniques civiques participatives et soutien ciblé aux parlements.
Le projet en un coup d'œil
Context
Suite à l'adoption de la constitution de 2011, le Maroc a lancé une série de réformes visant à promouvoir une plus grande transparence et responsabilité en matière de politiques publiques, tout en renforçant la participation des citoyens aux politiques et programmes publics. Ces efforts comprennent l'adoption de la loi n° 31-13 du 22 février 2018 relative au droit d'accès à l'information qui a ouvert la porte au Maroc pour rejoindre le Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), ce qui illustre la volonté des pouvoirs publics de faire progresser le niveau de responsabilité démocratique. De telles initiatives de réforme jouent un rôle central pour garantir le succès du nouveau modèle de développement , qui dépend fortement de la mise en place d'une gouvernance efficace, responsable et transparente, capable de répondre aux ambitions du citoyen marocain- en particulier dans les zones rurales et périphériques.
En effet, ces efforts constituent les fondements de la promotion de la bonne gouvernance, transparence et la lutte contre la corruption. Dans ce cadre, la participation effective de la société civile ainsi que son intégration dans ces efforts nationaux sont nécessaires pour promouvoir une véritable culture de lutte contre la corruption.
Action
Cette action vise à renforcer la capacité d'influence des OSC en matière de plaidoyer, ainsi que de suivi et d'évaluation des politiques publiques de transparence et de lutte contre la corruption au Maroc, en coopération avec les autorités publiques et les institutions indépendantes, y compris le Parlement. Elle repose sur l'hypothèse centrale selon laquelle le suivi des politiques fondé sur des données probantes peut insuffler un élan décisif la coordination, à la collaboration et au dialogue indispensables entre la société civile, les citoyens et les autorités publiques impliquées - en particulier dans les régions où, d'une part, les processus publics font l’objet d’une supervision encore limitée et où, d'autre part, des avancées tangibles en matière de transparence semblent possibles.
Les quatre principales composantes du projet sont les suivantes :
1. Analyse et création de connaissances : le projet suivra et évaluera - de manière participative - les politiques publiques en matière de transparence et de lutte contre la corruption, y compris l'efficacité des initiatives législatives. Pour ce faire, le projet appuiera les OSC pour analyser et contrôler la transparence des autorités publiques et l'accès du public à l'information.
2. Solutions civic tech : il s’agit de créer des outils et des plateformes numériques pour documenter publiquement les activités de suivi et d'évaluation des groupes de la société civile, fournissant ainsi des solutions civic tech pour la transparence de l'action publique et la participation collective des citoyens. En parallèle, des formations aux autorités et à la société civile sur l'accès aux informations locales seront dispensées.
3. Dialogue et coopération : il s’agit de créer des mécanismes permettant d'impliquer systématiquement les groupes sociaux qui ne participent généralement pas aux affaires publiques, comme les jeunes femmes ou les femmes des régions reculées.
4. Communication et sensibilisation : il s’agit de diffuser les actions et résultats réalisés dans le cadre du projet afin d'accroître le soutien du public pour une meilleure mise en œuvre des politiques de transparence.
Le consortium, composé de European Partnership for Democracy (EPD), Impact for Development (IFD) et Westminster Foundation for Democracy (WFD) a été créé dans le but de combiner leurs forces respectives - suivi et dialogue politique inclusif, solutions techniques civiques participatives et soutien ciblé aux parlements.