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La Facilité Afrique-Amérique latine de l’Institut européen de la forêt publie un article qui décrit la situation des femmes dans le secteur forestier ivoirien, ainsi que le renforcement de leur rôle dans les négociations d’un Accord de Partenariat Volontaire (APV) FLEGT entre la Côte d’Ivoire et l’UE. Ces négociations sont en train de reconduire la gestion des forêts ivoiriennes. 

Femmes au travail dans une scierie en Côte d'Ivoire

Depuis 2018, la Côte d’Ivoire s’est engagée à prendre des mesures pour intégrer les femmes de manière effective dans la gestion des ressources forestières du pays. 

Cette plus grande prise en compte du genre est également manifeste dans les négociations d’un APV sur l’Application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (ou FLEGT, acronyme anglais) avec l’Union européenne (UE). Cet Accord vise à améliorer la gouvernance forestière ivoirienne et à assurer que le bois et ses produits dérivés exportés vers l’UE sont légaux. 

Plusieurs femmes représentant le secteur civil ivoirien, l'administration publique et l'UE ont partagé leurs points de vue sur les avancées réalisées jusqu’à présent en matière d’intégration du genre dans les négociations de l’APV, ainsi que sur les défis à surmonter pour atteindre l'égalité des sexes. 

Ahoussi Delphine, présidente de MALEBI, une association de femmes rurales ivoiriennes, souligne que « si on parle de développement durable, on ne peut pas laisser les femmes en dehors des décisions qui concernent la gestion des forêts. C’est simple : si on veut y réussir, on a besoin des femmes. » 

Pour Chantal Marijnissen, négociatrice en chef de l’APV pour l’UE, « les négociations de l’Accord doivent contribuer à la reconnaissance du droit des femmes à jouer un rôle dans la gouvernance forestière, et à être incluses dans le partage des bénéfices économiques obtenus des forêts ». 

Lire l’article : Les femmes ivoiriennes réclament leur place dans le secteur forestier 

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