Fonds fiduciaire européen pour la République centrafricaine "Bêkou" / EU Trust Fund for the Central African Republic "Bêkou"

Durée de mise en œuvre : 18 mois

Coût total : 4,500,000 euros

Nombre de bénéficiaires estimé : 228,000 personnes

Localités : régions de l’Est (Bertoua) et de l’Adamoua, Cameroun

Partenaire de mise en œuvre : Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GiZ)

Début des activités : avril 2015

Le conflit en République centrafricaine a contraint des centaines de milliers de personnes à se déplacer. Nombreuses sont celles à avoir trouvé refuge au Cameroun, plus particulièrement dans la région de l’Est (Bertoua) et de l’Adamoua, où l’on estime que la population réfugiée représente environ 228 000 personnes. L’augmentation de la population liée à l’afflux de réfugiés génère d’importants déséquilibres socioéconomiques et des tensions portant notamment sur la gestion des ressources naturelles, l’accès aux services publics de base (eau, santé, éducation), l’hygiène et l’assainissement.

L’objectif de l’action est d’apporter une réponse aux conséquences de la crise centrafricaine au Cameroun. Plus spécifiquement, il s’agit de faire baisser les tensions à court et moyen terme entre les populations locales et les réfugiés dans les zones d’accueil, notamment dans les villages situés à proximité des camps, ceux comptant la plus importante proportion de populations réfugiées ou ceux dont l’économie a été la plus fortement perturbée, comme les villages transfrontaliers. Le programme vise également à poser les bases d’une réflexion pour accompagner ultérieurement le processus de retour des réfugiés.

L’action vise à apporter des solutions par rapport à la collecte du bois, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement. Il s’agit notamment d’accompagner la mise en place d’activités génératrices de revenus, tout en préparant les bases pour une stratégie de gestion des réfugiés. Ce programme comporte trois volets. Le premier volet vise à consolider le dialogue politique autour de la question des réfugiés auprès des autorités camerounaises, en lien avec les autorités centrafricaines, aux niveaux local et national. Dans le cadre du deuxième volet, des actions concrètes sont menées afin de réduire les tensions inhérentes à la collecte du bois via des activités génératrices de revenus. Le troisième volet vise à mettre en oeuvre des réponses rapides en matière d’accès à l’eau, d’assainissement et d’amélioration de l’hygiène.

• L’identification et la préparation argumentée de différents scénarios relatifs à la gestion des réfugiés/coordination des expertises sectorielles et consolidation du dialogue aux niveaux local et national des possibles stratégies d’accueil des réfugiés
• La production et la distribution de combustible, ainsi que la mise en place de foyers améliorés de façon à faire baisser les tensions inhérentes à la collecte du bois par les réfugiés des camps
• L’amélioration de l’accès à l’eau par la réhabilitation et la construction de forages dans les villages concernés, sur la base d’un diagnostic des besoins prioritaires