Description
Reconstruire et transformer les quartiers
Suite au séisme dévastateur de janvier 2010, l’Union européenne a pris une part importante dans les efforts de la reconstruction. Les deux premières années ont essentiellement été consacrées à l’action d’urgence, notamment à travers les actions d’ECHO (le service de l’Union européenne en charge de l’aide humanitaire et de la protection civile), en faveur des populations sinistrées. Une seconde phase a consisté à créer des liens entre l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement (LARD) alors que près d’un million de personnes vivaient encore dans plus de 800 camps.
Après l’urgence, le pays est entré dans une phase de développement qui vise des solutions durables, inscrites dans le long terme, où il est apparu essentiel de renforcer les institutions haïtiennes et de s’inscrire dans une approche intégrée du développement urbain considérant l’ensemble des composantes d’un quartier ou d’une ville (accès aux services publics, infrastructures…).
C’est dans ce contexte que dès 2011 a été lancé le « Programme d’Appui à la Reconstruction et à l’Aménagement de Quartiers », le PARAQ. Le programme s’est déployé dans dix quartiers (huit dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et deux à Petit Goâve). Les actions ont été mises en œuvre par des opérateurs, en partenariat avec le Ministère des Travaux Publics, des Transports et Communications (MTPTC) et les institutions publiques haïtiennes impliquées dans l’aménagement urbain, particulièrement le CIAT et l’UCLBP.
Une philosophie particulière : améliorer l’environnement de vie en associant les habitants
L’approche du PARAQ se fonde sur une vision globale des quartiers. Ces quartiers sont précaires, à très forte densité et avec des besoins multiples en termes d’accès à l’énergie, à l’eau et à l’assainissement, et à la mobilité. Ils avaient de profondes difficultés de circulation à l’intérieur des quartiers et vers l’extérieur, qui entravaient la vie quotidienne et les activités économiques, et ils présentaient des enjeux importants de sécurité. L’aménagement urbain ne pouvait être une simple addition de constructions mais devait chercher à répondre à l’ensemble des défis pour sécuriser et améliorer la qualité de vie des habitants.
Dès le départ, le PARAQ a mis en place une « approche intégrée » dont un objectif était la reconstruction de logements; mais le programme est allé au-delà en prenant en compte les problèmes d’infrastructures, d’équipements, la gestion des risques, les questions environnementales, le développement économique et la gouvernance à travers des processus participatifs de planification. Il s’agissait de repenser l’ensemble du quartier pour lui donner une cohérence et pour qu’il réponde aux besoins réels et exprimés des habitants des quartiers.
La seconde approche innovante du PARAQ a consisté à mettre en place, systématiquement et dans les 9 quartiers d’intervention, cette approche participative : chaque orientation majeure dans le quartier, de la construction de routes à l’aménagement de ravines ou la rénovation d’un marché, a été décidée en commun, avec les habitants des quartiers, les pouvoirs publics (mairies, instances gouvernementales…) et les experts en urbanisme des opérateurs de l’UE. Un processus qui prend nécessairement du temps, mais qui a permis aux habitants d’exprimer réellement leurs besoins et d’ouvrir un espace de dialogue avec les représentants de l’autorité publique.
Reconstruire et transformer les quartiers
Suite au séisme dévastateur de janvier 2010, l’Union européenne a pris une part importante dans les efforts de la reconstruction. Les deux premières années ont essentiellement été consacrées à l’action d’urgence, notamment à travers les actions d’ECHO (le service de l’Union européenne en charge de l’aide humanitaire et de la protection civile), en faveur des populations sinistrées. Une seconde phase a consisté à créer des liens entre l’aide d’urgence, la réhabilitation et le développement (LARD) alors que près d’un million de personnes vivaient encore dans plus de 800 camps.
Après l’urgence, le pays est entré dans une phase de développement qui vise des solutions durables, inscrites dans le long terme, où il est apparu essentiel de renforcer les institutions haïtiennes et de s’inscrire dans une approche intégrée du développement urbain considérant l’ensemble des composantes d’un quartier ou d’une ville (accès aux services publics, infrastructures…).
C’est dans ce contexte que dès 2011 a été lancé le « Programme d’Appui à la Reconstruction et à l’Aménagement de Quartiers », le PARAQ. Le programme s’est déployé dans dix quartiers (huit dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et deux à Petit Goâve). Les actions ont été mises en œuvre par des opérateurs, en partenariat avec le Ministère des Travaux Publics, des Transports et Communications (MTPTC) et les institutions publiques haïtiennes impliquées dans l’aménagement urbain, particulièrement le CIAT et l’UCLBP.
Une philosophie particulière : améliorer l’environnement de vie en associant les habitants
L’approche du PARAQ se fonde sur une vision globale des quartiers. Ces quartiers sont précaires, à très forte densité et avec des besoins multiples en termes d’accès à l’énergie, à l’eau et à l’assainissement, et à la mobilité. Ils avaient de profondes difficultés de circulation à l’intérieur des quartiers et vers l’extérieur, qui entravaient la vie quotidienne et les activités économiques, et ils présentaient des enjeux importants de sécurité. L’aménagement urbain ne pouvait être une simple addition de constructions mais devait chercher à répondre à l’ensemble des défis pour sécuriser et améliorer la qualité de vie des habitants.
Dès le départ, le PARAQ a mis en place une « approche intégrée » dont un objectif était la reconstruction de logements; mais le programme est allé au-delà en prenant en compte les problèmes d’infrastructures, d’équipements, la gestion des risques, les questions environnementales, le développement économique et la gouvernance à travers des processus participatifs de planification. Il s’agissait de repenser l’ensemble du quartier pour lui donner une cohérence et pour qu’il réponde aux besoins réels et exprimés des habitants des quartiers.
La seconde approche innovante du PARAQ a consisté à mettre en place, systématiquement et dans les 9 quartiers d’intervention, cette approche participative : chaque orientation majeure dans le quartier, de la construction de routes à l’aménagement de ravines ou la rénovation d’un marché, a été décidée en commun, avec les habitants des quartiers, les pouvoirs publics (mairies, instances gouvernementales…) et les experts en urbanisme des opérateurs de l’UE. Un processus qui prend nécessairement du temps, mais qui a permis aux habitants d’exprimer réellement leurs besoins et d’ouvrir un espace de dialogue avec les représentants de l’autorité publique.